À la quête du Wakonai.

Dimanche 19 octobre.

Réveil au lever du jour.

Pendant que je plie le bivouac un jeune vient m'inviter à prendre le petit déjeuner chez lui et il me montre la maison bleue à 100 mètres. J'accepte et il repart.
Quand j'arrive à la maison bleue je suis accueilli par un homme très poli et sympathique. Un très beau déjeuner est prêt. Il m'invite à m'assoir et dit: Pour être honnête, il faut que je me présente,je suis le commissaire de police de Bolubolu et il me montre sa carte. J'avais bivouaqué à 100 m de sa maison.
 Il me demande alors comment ça s'est passé à Wakonai. Je lui raconte l'histoire. Il est catastrophé et me dit de ne pas tenir compte de ce qui s'est passé pour juger la Papouasie, que ces gens sont des idiots qui voient un blanc tous les dix ans. Puis on parle d'autres choses. En parlant du C. wakonai il dit que s'il y en a là bas il doit y en avoir aussi près de Bolubolu. Il demande à voir les photos et les descriptions. Il dit qu'il va le faire rechercher et le planter à Bolubolu, comme ça si quelqu'un d'autre le cherche il n'aura pas à aller à Wakonai.

Voilà, la grosse menace du chef de Wakonai s'avère être la personne la plus sympathique que j'ai rencontrée sur l'île.

Je retourne attendre au "port".
À trois heures je trouve un dinghy qui part pour Alotau. Le voyage doit durer trois heures.
Dernier regard sur les montagnes.

Le "port" de Bolubolu.

On longe l'île de Fergusson et arrivés au cap qui ouvre sur la mer que l'on doit traverser pour aller sur le continent, on voit d'énormes vagues à l'horizon. On décide de dormir à la mission qui est juste avant le cap. Accueil très sympathique.

Il reste juste une semaine avant le départ et je suis sur l'île de Fergusson. Il me reste encore un agrume à trouver, C. Warburgiana.