À la quête du Wakonai.

Jeudi 16 octobre.

Avant de partir étudier les C. wakonai je fais quelques photos à la maison.

Le cochon à sa place préférée.

Une petite fille de la maisonnée.

Et avec sa maman.

Mon poste de travail.

Le C. wakonai du centre du village.

Le même avec un autre appareil photo. La balance des blanc est meilleur.

Hauteur approximativement 3 m.

Fleur avant épanouissement.

Fleur ouverte.

Sans les pétales. Les filets d'étamines sont cylindriques et non soudés. Traces de pourpre. 20 étamines.

Les étamines forment un Z dans leur partie supérieure.

Et sans les étamines. L'ovaire n'est pas formé mais c'est une fleur hors saison.

Le pollen sur les lignes collantes montrent bien la structure pentamère du stigmate.

Les feuilles.

Le tronc.

Avec Dominique le jeune frère de Chris nous allons ensuite à l'école pour retrouver l'instituteur.
Il est contre le palmier.

Nous descendons vers l'est pour rejoindre le deuxième C. wakonai du village.

Kenegabu Artson est maintenant instituteur à la Galuwata Elementary School de Wakonai.

C'est le deuxième guide qui a permis à Malcom Smith et Lionel Smith en septembre 2000 de trouver le C. wakonai.

Il est à gauche sur la photo:

Il a maintenant un fils d'une dizaine d'années et comme j'avais cette photo dans mon smartphone il a été très fier de lui montrer à quoi il ressemblait quatorze ans plus tôt quand qu'il portait la barbe.

Les étamines deviennent blanches en fin de floraison.

Un pistil bien formé. On note la surface bosselée de l'ovaire et la quasi absence de style.

La longueur du style étant une des principales causes de la stérilité, on peut imaginer que le style très court intervient dans l'aptitude à se croiser facilement.

Dominique tenant une branche de C. wakonai.

En retournant vers la maison je prends quelques photos dans le village.

Le matin, on a appris que les jeunes qui étaient partis chercher des fruits dans la montagne n'en ont pas trouvés. Les plants étaient tous en fleur.
Kenegabu nous explique qu'ils ne peuvent pas être allé au bon endroit en une demie journée, que pour y aller il faut une journée entière. Ils sont allés à une colline proche qui comporte quelques plantes mais pas dans le biotope d'origine (forêt humide). Il se serait proposé pour aller dans la montagne chercher des fruits mais il n'est libre que le week-end vu qu'il est instituteur. Dominique se propose d'y aller demain. Pendant un bon quart d'heure Kenegabu va expliquer à Dominique l’endroit où se trouvent les C. wakonai.

Revenus au village je vais pour marchander le contrat car il n'y a pas de graines. Le chef de village est absent je marchande donc avec le responsable du recensement. 200 K étant pour des graines et l'étude de la plante je dis que comme je n'ai pas de graines je veux payer 100 K. Il accepte gentiment et encaisse les 100 K.
Mon calcul est simple: il me reste 100 K, il faut payer 80 K pour aller à East Cape puis 7 K pour le PMV pour rejoindre Alotau.
Il me reste donc 13 K, approximativement 4 €uros.
Je décide donc d'aller faire des courses pour mes hôtes. La seule boutique du coin se trouve près de la piste Vivigani-Bolubolu (-9.318666, 150.319654). Je ne peux pas prendre grand chose mais le commerçant avec qui j'avais sympathisé sur le bateau me fait des remises... Une petite bouteille d'huile, du riz et quelques autres broutilles.
Partout où je suis allé j'ai acheté des choses utiles pour mes hôtes, c'est la première fois que je ne peux pas. Le geste n'est que symbolique.
On rentre dans la nuit mais cette fois je n'ai pas oublié ma lampe frontale.