À la quête du Wakonai.

Jeudi 25 septembre.

J'attends un PMV sur le bord de la route et je vois défiler le chef de village, le curé et même l'institutrice qui a collé un devoir à ses élèves pour pouvoir venir me dire au revoir. Sympa!

Oh chance! Le PMV est un car.

Quelques photos volées sur la route.
Notez les pansements. Je suppose que le bébé a voulu le même que son papa...

On suit une immense plaine entre deux chaînes de montagnes. Les plantations industrielles sont en train d'envahir toutes les bonnes terres.
Ici des palmiers à huile.

Et ici de la canne à sucre.

Comment faire un cabas avec une feuille de palmier.

On arrive à Lae pour un meeting religieux. Les Papous sont très crédules, du coup ils sont envahis par tous les missionnaires et toutes les sectes du monde. J'ai même vu des Bahaïstes.

Il arrive que les épiphytes dominent nettement sur les feuilles d'un arbre. C'est assez fréquent en milieu équatorial.

Arrivé à Lae (prononcer lè) je vais au port mais tous les dinghy pour les villages alentours sont partis.
Le responsable de la pompe à essence du Yacht Club m'invite à dormir chez lui. C'est dans le plus grand (malfamé) bidonville (settlement) de Lae. Il se saoule et puis rentre ronfler dans la case. Des enfants de quatre ans regardent la télévision à fond jusqu'à une heure du matin. je décide de dormir dehors. Impossible de dormir, bouffé par les moustiques avec plein de gens bourrés autour qui n'arrêteront pas de hurler.
Ce n'est que plus tard que j'ai compris pourquoi ils se saoulaient un jeudi. La vente d'alcool et la consommation en public est interdite le vendredi, le samedi et le dimanche. Ils se saoulent donc les autres jours!...